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Présentation et tendances de la filière « Santé et Hygiène-Beauté »

par Réseau
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Les acteurs concernés par la filière "Santé et hygiène-beauté"

Les filières de la conception, vente et utilisation de produits sanitaires et cosmétiques

Sous-filière : SANTÉ PUBLIQUE

Associée aux acteurs du médical qui procurent des soins ou les rendent possibles, ou fabriquent et distribuent des produits à usage médical.

Sous-filière : HYGIÈNE – BEAUTÉ

Associée aux acteurs de l’hygiène et de la cosmétique qui produisent, distribuent, ou utilisent des produits de beauté ou de soin pour un usage particulier ou professionnel.

Acteurs Filière santé

Les plastiques à usage unique dans la santé et l'hygiène-beauté

La variété des gisements

La filière santé et hygiène-beauté ciblée par la Ville de Paris et dans ce guide, produit, vend ou consomme des éléments en plastique à usage unique de formes, volumes et fonctions très variées. A travers les packs promotionnels, les consommables en hôpitaux, les emballages de fournitures ou gobelets ou encore les contenants de produits, et même pour certains produits composés intégralement de plastique, le plastique est partout, et le déchet aussi. Produits stérilisés, masques, sachets individuels ou encore suremballages sont autant de flux qui constituent aujourd’hui les gisements de déchets plastique pour la santé et l’hygiène-beauté et que nous souhaitons  repenser voire éviter.

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tonnes de déchets sont produites par les établissements de santé chaque année.
Plastiques usage unique santé

Les initiatives en France et à l'international

À TOULOUSE

Les Cliniques Sarrus Teinturiers et Saint Nicolas (31) ont travaillé avec leur prestataire de nettoyage des tenues professionnelles pour supprimer le plastique qui les recouvrait une fois lavées. Pour les tenues vestimentaires nominatives, les housses plastiques individuelles à usage unique ont donc été supprimées au profit de housses en tissus réutilisables.

À BERLIN

La ville écoresponsable a été le berceau du lancement de la nouvelle démarche environnementale de la marque de cosmétiques et soins Lush. En 2018, la première boutique « Lush Naked » a vu le jour : c’est simple, aucun produit vendu n’a d’emballage ! Le magasin est intégralement zéro déchet, c’est avec l’application LushLabs que le client voit l’étiquette complète et les conseils d’utilisation du produit sur son téléphone, ce qui permet également d’éviter d’imprimer inutilement. Depuis, la marque a deux nouvelles boutiques « Naked » à Milan et Manchester.   

À LIMOGES

Le Centre Hospitalier Esquirol a revu sa politique d’achats afin de réduire ses déchets d’emballage. De plus, il privilégie aussi les emballages de transport consignés et réduit les emballages pour la stérilisation en interne des dispositifs médicaux.  

Les grandes tendances de la filière

Une considération accrue
de la collecte et valorisation
des déchets médicaux

« 40 000 tonnes de masques ont été jetées en 2020 en France sans solution de recyclage », d’après la mission flash parlementaire de janvier 2020(1). La difficulté du recyclage de ce gisement, au même titre que d’autres produits de petite taille et avec une composition complexe, est dûe au faible maillage local de filières de recyclage mais surtout à la collecte très difficile de ce gisement diffus. A l’instar du dispositif Cyclamed qui aide à collecter les médicaments non utilisés, les hôpitaux, pharmaciens ou sièges d’entreprises  installent plusieurs dispositifs de collecte de certains déchets diffus (tels que les masques) grâce à des entreprises comme Tri-o Greenwishes, Cosmolys ou la startup Plaxtil.

1 – Synthèse de la mission flash parlementaire : Traitement des masques usagers 

Cyclamed
eco-recharge

L’éco-conception matière
et la réduction du plastique gramme par gramme

Les ingénieurs et designers packaging, fournisseurs de flacons et fabricants de pots travaillent à la réduction du plastique vierge dans les emballages, tout en conservant leurs propriétés physiques.

D’un côté, certaines marques proposent désormais des écorecharges : sachets souples fabriqués à partir d’un film plus fin qu’une paroi de flacon. « Une écorecharge Le Petit Marseillais, c’est 84 % de plastique en moins qu’une bouteille de 250 ml ».  L’inconvénient est que, en fin de vie, ce sachet n’est pas recyclé. De l’autre, de plus en plus de marques se servent du plastique recyclé. Nivea, par exemple, s’est fixée un objectif de 25 % de contenants recyclés dans ses gammes vendues en Europe d’ici à 2025.(2)

2- LSA – [Dossier] L’hygiène-beauté s’attaque aux plastiques

 

Les solutions hygiène-beauté solides

Dans la sous-filière hygiène-beauté, les produits solides sont la nouvelle tendance Zéro plastique (pains de rasage, soins du visage, shampoings ou après-shampoings, déodorant, dentifrice…).

En 2019, les ventes de shampoings solides ont augmenté de 38%. (3)  Les nouveaux produits solides se développent de toute part : Les Petits Prödiges, Lamazuna, Cut by Fred, Pachamamaï, Respire, La Rosée, Christiphe Robin, Dyptique, Garnier, Dop ou encore Lush qui mène la campagne Plasticfree (‘naked’ selon la marque). 

3 – Le Monde – Quand la cosmétique plébiscite les produits solides

 

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À PROPOS

Ce site est dédié aux professionnels parisiens désireux d’agir concrètement en faveur de la sortie des plastiques à usage unique. La démarche est gratuitement proposée par la Ville de Paris, et animée par Circulab.

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